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Le Projet

Pourquoi un projet de parc éolien sur Saint-Vincent-La-Châtre ?

Le projet éolien de la Foye, sur la commune de Saint-Vincent-la-Châtre participe à la transition énergétique et à l’atteinte des objectifs en termes de production d’électricité issue d’énergie renouvelable. En effet, comme le rappelle Schéma de Cohérence Territoriale du Mellois en Poitou (SCoT), la Nouvelle-Aquitaine prévoit une puissance installée de 4500 MW (5500 pour l’option haute) pour 2030.

Les actualités du projet

Dernières actualités

Nous développons depuis 2017 le projet de parc éolien de la Foye sur le territoire de la commune de Saint-Vincent-La-Châtre. C’est dans ce contexte qu’une demande déposée le 23 juillet 2020 et le 23 septembre 2020, a sollicité la délivrance d’une autorisation environnementale auprès du Préfet des Deux-Sèvres portant sur 3 éoliennes et 2 postes de livraison. Le 2 mars 2022, la Mission Régionale de l’Autorité Environnementale a rendu un avis sur le projet. Une enquête publique s’est déroulée du
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Ce site est tout particulièrement intéressant sur plusieurs critères :

  • Avec des vents moyens de plus de 6.5 m/s, le site présente un potentiel énergétique très intéressant. Situé sur les hauteurs du Mellois, les vents y sont forts et réguliers. Avec un parc de trois éoliennes, la production permettrait d’alimenter plus de 19 000 personnes.
  • Le territoire du Mellois est très riche d’un point de vue faunistique et floristique. Par exemple, les plaines de la Mothe Saint Hilaire constitue l’une des huit zones de plaines abritant des Outardes Canepetières. Le projet permet un éloignement maximal de ces zonages de protection et d’inventaire (Natura 2000, ZNIEFF 1, ZNIEFF 2, ZICO), comme le montre la carte ci-dessous :
  • Le tracé de la zone d’implantation potentielle s’appuie sur la réglementation en vigueur qui impose un éloignement d’au moins 500m aux habitations. Dans les faits, les éoliennes du parc éolien de la Foye sont éloignées d’au moins 600m des habitations

Les études menées pour ce projet

Paysagère

Un expert paysagiste de ENCIS a étudié l’ensemble des unités paysagères, du patrimoine naturel et bâti et des lieux de vie dans un périmètre de 20km. Cette connaissance fine du paysage lui a permis de conseiller ERG tant sur le dimensionnement du parc (hauteur, nombre d’éoliennes, emplacement, …) que sur les mesures (bardage bois des postes de livraison, mesures de plantation de haies, panneaux d’information sur le chemin de randonnée…). Plusieurs outils sont à sa disposition pour analyser ce travail d’insertion tel que les photomontages, des cartes de saturation, des coupes topographiques… Ce travail assure la bonne insertion du projet éolien dans le paysage Mellois. 

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Prise de vue depuis la D950, au nord de Melle en direction de Lezay – éolienne la plus proche à 4611m

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Prise de vue depuis la sortie ouest de Saint-Vincent-la-Châtre, le long de la D305 – éolienne la plus proche à 2079 m

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Prise de vue depuis la limite sud du hameau de la Petite Foye – éolienne la plus proche à 1446 m

Faune Flore

L’étude de la faune et de la flore permet d’identifier l’ensemble des espèces et comprendre comment elles utilisent les habitats présents sur le site. 

Pour cela, les experts de NCA sont intervenus pendant un cycle biologique complet, soit une année, afin de recenser et d’observer les individus sur ce site. Pour cela, ces experts ne manquent pas de créativité.  De la simple jumelle au piège photographique, chaque espèce a ses spécificités pour être identifiée et comptée. Par exemple, afin d’identifier la nuit les taxons de chauve-souris, des micros à ultrasons ont été disposés sur le site et sur le mât de mesures de vent. Chaque taxon ayant un grincement particulier, l’analyse des enregistrements permets de les identifier. 

Complétée et corrélée avec des informations bibliographiques et les observations de l’association naturaliste locale, Groupe Ornithologique des Deux-Sèvres, cette étude de la faune et de la flore nous permet de connaître parfaitement l’utilisation de la zone d’implantation potentielle par les espèces présentes et d’adapter notre projet à cette dernière. 

Acoustique

Pour ne pas déranger le voisinage, la réglementation cadre les émissions sonores d’un parc éolien. Pour la respecter, une étude acoustique est réalisée. Dans le cadre du projet éolien de la Foye, deux campagnes de mesures ont été menées. Elles consistent en la pose de sonomètre au niveau des habitations les plus proches pour mesurer le bruit de l’environnement. Nous avons effectué ces mesures en été, quand les arbres sont feuillus, que la météo est plus sèche et chaude, ainsi qu’en hiver, lorsque les feuilles sont tombées et que la météo est humide, froide et plus venteuse. Ensuite, numériquement, l’expert acousticien simule les éoliennes dans cet environnement. Corrélé avec les données météos, la propagation du son est calculée ce qui permet de dimensionner le projet, notamment de définir des plans d’adaptation du fonctionnement des éoliennes. 

Vent

Un mât de mesures de vent a été installé au mois d’avril 2019. Il mesure 100 m de haut et comporte plusieurs instruments de mesures à différentes hauteurs. Il nous a permis de connaître pendant plus de deux ans les conditions météorologiques du site. Les girouettes mesurent la direction des vents et les anémomètres leurs vitesses. Nous avons mesuré également la température, l’humidité et la pression de l’air.

Toutes ces informations servent à calculer le potentiel énergétique du site et ont été également utilisées pour les études acoustiques et écologiques. D’ailleurs, nous avons également placé deux micros à ultrasons pour étudier l’activité des chauves-souris en hauteur et ainsi compléter les observations au sol. 

Cette connaissance fine du territoire, acquise grâce à ces études, nous permet de dimensionner le projet éolien et ses mesures d’évitement, de réduction, de compensation, d’accompagnement et de suivi.

L’implantation du parc éolien :

Le parc éolien de la Foye est composé de 3 éoliennes de 180 m de haut (bout de pale) regroupées au nord de la zone d’implantation. Le design du parc a été réfléchi en suivant la méthode d’Evitement, de Réduction et de Compensation (ERC). Cela consiste à éviter en priorité les zones plus sensibles. Pour ce projet, nous avons pour cela limité le parc au nord de la zone d’étude pour éviter un corridor écologique, au sud notamment, où l’activité des chauves-souris y est plus importante. S’ensuit une étude d’impact qui permet d’analyser et quantifier les incidences maximales du parc sur son environnement.  À la lumière de ces informations, nous définissions des mesures de Réduction. Pour ce projet, nous arrêterons ou ralentirons volontairement une ou plusieurs éoliennes quand les conditions météos sont favorables à la propagation du son pour réduire les perceptions sonores et éviter tous risques liés aux chauves-souris. Enfin, nous mettons également en place des mesures de compensation. Pour ce projet, plus d’un kilomètre de haies, véritables trésors de biodiversité, seront replantées afin de rétablir un corridor écologique, une jachère bénéficiant d’un plan de gestion favorable la biodiversité sera aussi mise en place.

Les mesures d’accompagnement

Les mesures d’accompagnement sont pensées en concertation avec les élus, les associations locales et les riverains. Ces mesures sont mises en place dans le but d’intégrer le projet éolien dans le territoire et donner au parc éolien un sens plus large. Les citoyens bénéficient directement de ces mesures qui s’axent sur une ou plusieurs thématiques de la transition énergétique et écologique.

L’instruction du dossier par les services de l’Etat

Les délais réglementaires

Le dossier est en cours d’instruction. La prochaine étape sera l’enquête publique prévue en fin d’année 2021 ou en début 2022.